Sous les arcades - par pierre

Celle-là je l'ai vue arriver de loin. Elle avait une si belle démarche. Elle avait le sens de la mise en scène, elle a choisi l'arcade du milieu, en marchant droit vers la lumières. Elle aurait choisi celle d'à côté, et ça aurait été foutu.

Tammy's in love - par pierre

"I hear the cottonwoods whispering above,
Tammy... Tammy... Tammy's in love
The ole hooty-owl hooty-hoos to the dove,
Tammy... Tammy... Tammy's in love

Does my darling feel
What I feel
When he comes near?
My heart beats so joyfully,
You'd think that he could hear

Wish I knew if he knew
What I'm dreaming of
Tammy... Tammy... Tammy's in love"

Barnett Newman - par pierre

Vous avez remarqué je pense. Dans chaque musée, il y a un canapé devant une grande toile abstraite. Les gens s'y assoient, à moitié pour se reposer de piétiner le parquet du musée depuis une heure, à moitié parce que, pour bien comprendre quatre lignes verticales sur fond rouge, il faut bien être assis.
Généralement après quelques minutes de forte concentration, ils se relèvent, font trois pas, s'approchent d'un endroit, un endroit choisi au hasard, de la toile, et l'observent longuement. Comme pour justifier de s'être assis si longtemps.

Puis ils partent.

In your face! - par PJ -

Pierre est une fouine. Jusque là, rien de nouveau.
Mais en plus d'être une fouine, c'est un Fourbe, un vrai (avec un grand F).
C'est le mec qui vous engueule à base de "gros connard de merde" quand vous lui balancez de la neige,
mais c'est le même mec qui vous prend en traître alors que vous flânez tranquillement...

Sale fouine!



*splaf*
" tain! t'as failli toucher mon objectif! 'foiré! "

Stormy weather - par pierre

Oh, je le sens votre reproche. Cette eau (salée) que ce genre de photo met à la bouche.

C'était en toute fin d'après-midi. Je croisais les doigts pour que ces nuages menaçants vident le ciel tout d'un coup, et laissent, ainsi, l'astre solaire passer de l'autre côté de l'horizon. Ils sont restés. Mais cela nous a gratifié d'un coucher de soleil presque divin, dont vous aurez les détails avec une autre photo.

O mar salgado - Par Elsa

Coucher du jour. 10 minutes ont passé entre la première et la deuxième photo. Si j'avais eu une pellicule plus sensible, j'aurai pu vous montrer la nuit. Incroyable. Les teintes avaient quelque chose d'iréel, diaphane. On recevait les effluves iodées de plein fouet. On se regardait. Et on remerciait les circonstances.

Sans-souci - par pierre

Celle-ci est tellement cliché que j'en rougis. Il faut dire que je n'ai pas de mal à rougir après 5 heures à marcher sous le soleil Hawaiien sans crème solaire.
Honolulu, un endroit où il faut définitivement PAS venir seul.

Morning corpse - par PJ -

L'amoureux me comprendra.
N'as tu jamais passé une nuit à la regarder dormir?
A guetter ses soupirs?
Sa chevelure éventrée sur l'oreiller, tu te laisses absorber par sa respiration...
Et tu souris, seul dans la nuit.
Bientôt le matin, la chambre s'éveille.
Elle aussi.



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City lights - par pierre

A la fin des années 70, la mairie de New York a décidé d'un règlement pour la construction d'immeubles. Leur volume ne pouvait pas excéder une certaine proportion, déterminée par la surface au sol. C'était après la construction des Twin Towers.

Du coup, les constructeurs se sont mis à cesser leur conquête du ciel. Néanmoins, il arrive que parfois, un immeuble n'utilise pas tout le volume que la loi lui permettait d'utiliser. Un autre constructeur peut alors lui acheter ses "droits au ciel", pour augmenter le volume d'un autre building.

Exception sera faite pour la "Freedom Tower" de Daniel Libeskind, qui, en 2012, atteindra 541m de haut, en lieu et place de l'actuel Ground Zero.
Parce que dans cette "ville debout", le plus déprimant, c'est ce vide, ce vide énorme, laissé par le 11 Septembre.

Un monde merveilleux - par pierre

C'est en bas du Pont de Brooklyn, que l'on traverse bien sûr à pied. Les gens disent que de là, on a la plus belle vue sur les immeubles du sud de Manhattan. Et c'est vrai. Mais quand le coucher de soleil est digne d'un mois de septembre, qu'au-dessus des entrepôts de Brooklyn le ciel se met à roussir, les lumières d'en face n'y font rien, c'est ça qui attire l'attention. Si vous regardez avec une loupe, vous risquez même de voir une statue de la Liberté dans le ciel rouge.

Rarement entrepôts m'avaient mis tant en joie.

Like Gene Kelly - par PJ -

Petite précision : Je ne connais pas cette pépé.

C'est la copine d'un copain de fac que j'ai rencontré par hasard en revenant du Parc Monceau.

Il faisait bien gris ce jour là. Les nuages peinaient à retenir la pluie et le vent emportait violemment feuilles et autres chaises à travers la ville...

Soudain bondit cette inconnue à la chevelure automnale. Nous sympathisons. Nous parlons photo, tout ça, blablabla...

La fac est déserte... ou presque.

Je lui propose alors de poser pour une photo. Elle accepte!
Oui, mais comment faire un truc un peu plus cool que d'habitude?
Parce que bon, c'est joli les portraits décalés,mais c'est barbant à la fin non?
(le mec dit ça en fouine alors qu'il a dû en prendre 150 000... )

Je lui suggère alors de sauter depuis une table.

Elle accepte encore... la chance!

Il me restait à peu près 3 poses sur ma pélloche, pas le droit à l'erreur.

Clic! Raté... le saut est nul...

Clic! Mouais, ça a pas l'air mal...

Je finis par prendre un portrait simple histoire de me dire que j'ai réussi une photo.

Résultat une semaine plus tard :

Seul le visage n'est pas flou!! Quel talent ce PJ... quel cocu surtout...

Pedro - Par Elsa

Alguns retratos valem muito. 80% da foto dependem do carinho que tem o fotógrafo pelo fotografado.

Um dia de espera em Porto 3 - Par Elsa

Reflets à l'infini. Vague à l'âme.

gloomy tuesday - par pierre

Cela faisait une heure et demie que nous étions en 2008. Cette photo n'a rien de passionnante, à part qu'elle a l'air d'une photo HDRI mais qu'elle n'en est pas une.

Ce mardi 1er janvier fut chargé. JR est reparti, il a neigé, toute la journée, nous nous sommes promenés, j'ai pris froid. Et depuis hier matin, me voilà tout seul avec mes valises et ma lucarne sur le monde portable.

Um dia de espera em Porto 2 - Par Elsa

Num aeroporto imenso e branco, passaram personagens, indiferentes.

* * *

Pardonnez la chronologie anarchique de mes envois, chers amis, je profite d'une connexion décente pour vous prêter mes yeux l'espace d'une photo. Feliz ano novo!

Um dia de espera em Porto - Par Elsa

13 horas de espera por causa de felicidade...