Atrabile - par pierre

Oui, en ce moment je suis un peu violent. C'est l'étape juste après la grande lassitude. Montréal est pourtant une ville accueillante, les gens y sont charmants, on a envie de parler, de porter une valise, de rendre service. Il y a de ces jours où pourtant on n'a pas envie de trouver de grâce au gens, de trouver de beauté aux choses.
Être juste un grand atrabilaire.

« L'ami du genre humain n'est point du tout mon fait. »
Le Misanthrope, Acte I scène 1.

La nostalgie dans l'oeil - par pierre

On dirait que le blog fait dans les portraits et autres clichés mi-volés mi-posés en ce moment. Là il pose moins que dans une précédente photo. On dirait juste que le clic de l'appareil a chopé cet entre-deux. Un instant de réel.

Behind you - par PJ -

Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,
Endormeuses saisons! je vous aime et vous loue
D'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveau
D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.



Il fût difficile de la prendre en photo ce soir là.
Comme toute femme qui se respecte,
la belle fuyait mon objectif.
Profitant d'un appel, je la mitraillais, en fourbe,
et immortalisait notre soirée.

Un peu trop beaucoup calme - par pierre

Un matin sur le Pont Charles. Gros plan sur le Pigeon Alfred. Gros plan sur les yeux du Pigeon Svatopluk. Plan rapproché. des gouttes de sueurs perlent à la surface de leurs plumes. Une mouche fend l'air dans un bruit lancinant.

- Ce Pont est trop petit pour nous deux, face de piaf!
- C'est ce qu'on va voir, coyote.

What? - par PJ -

Tout le monde adore cette photo. Tout le monde te trouve belle. C'est vrai.
Ton petit minois exprime à la fois douceur et tendresse.
Le résultat en noir et blanc est vraiment surpenant.
Je ne m'y attendais pas.
De grands yeux + un petit sourire = une super photo.

Merci meuf, t'es trop une chef.



Come on baby light my fire...

Boudeuse - par PJ -

Ma tristesse me vient de plus loin que moi-même,
Elle m'est étrangère et ne m'appartient pas,
Et tout homme, qu'il chante ou qu'il rie ou qu'il aime,
A son heure l'entend qui parle tout bas,

Remember last summer - par pierre

7h00 du matin, sur le Pont des Arts, le vent n'est pas taquin, les pétales de rose restent sagement en ligne avant le passage du père de la mariée.
Cérémonie pas si improvisée au soleil levant. L'homme se dirige vers le sud, le ciel n'est pas éclairé comme à l'est. Tant pis, la scène est belle tout de même.
Mais certainement PJ et Elsa vous en parleraient mieux que moi.

La morgue ou la joie - par pierre

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Je le disais, les couchers de soleil sont épatants en ce moment. Une fois que le soleil a passé l'horizon, un dégradé de bleu vient mourir dans les braises qui subsistent. Mais il suffit d'enlever la couleur pour passer à un autre monde. Plus oppressant, inconfortable.
Est-ce l'hiver? Ou est-ce moi?

Ride on ... - par PJ -

Ce soir là je déprimais. J'avais un shooting prévu avec Elle. J'avais la flemme d'y aller. Je préférrais me morfondre dans ma chambre. Mais j'y suis allé.
Et franchement...
Je ne regrette RIEN...



* * *



...hihihihihi... isn't she beautiful guys?

La piojera - Par Elsa

Au bout du métro Cal y Canto, à Santiago, on peut trouver des merveilles, et entre autres, le plus mythique des bars de la ville. Dans une ambiance en demi-teinte flotte l'odeur de vin, le raffût des badauds, les cris des vendeurs de cacahuètes. On y boit des terremotos (vins et glace à l'ananas) et on laisse une signature sur le mur. A l'éternelle Piojera. Salud!

Ciel et eau - Par Elsa

Les plus belles matières que la Terre ait jamais produites.

dusk - par pierre

En ce moment les couchers de soleil sont magnifiques. Le ciel est d'un bleu glacial, et le crépuscule donne le vertige. Et toujours ces pêcheurs, sur le Saint-Laurent.

Prière à Saint-Germain - par PJ -

Elle a la grâce,
Et mes souvenirs n'en sont que plus tristes encore



Je ne m'en souviens plus... je pense à autre chose...

Laisse-toi Bercy... - par pierre

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Au hasard d'une promenade dans Montréal, cette station de métro à la Parisienne, Square Victoria... L'odeur du métro de chez nous m'assaille, ses couloirs tortueux, ses fuites d'eau ça et là, ses pauvres, ses musiciens, ce grand type qui vendait l'Itinérant ligne 9 et enjouait nos matinées y est-il toujours?
Un serrement de coeur. Le métro parisien c'est le bordel, c'est la surprise, le danger. Ici c'est rectiligne. On ne fraude pas monsieur, on cède sa place monsieur, on ne marche pas aux changements de ligne, monsieur.
On s'emmerde, monsieur.

D'en bas, d'en haut - par pierre

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On vit, on se promène, on découvre les plus belles vues aux endroits les plus incongrus. La première à deux pas des silos du Vieux Port, avec cette insoutenable odeur de déchets stagnants dans l'eau huileuse du canal. La seconde sur la terrasse du 7-37, entre deux effluves de pisse, après s'être fait bousculer une énième fois dans cette boîte à faire danser de Montréal.
Aux endroits les plus incongrus. Où peut-être est-ce juste qu'on trouve toujours ce que l'on cherche.

Shadow on the sun - par PJ -

Je t'ai faite à la taille de ma solitude

Le monde entier pour se cacher

Des jours et des nuits pour se comprendre



réglages : 1/15s à 3.5

matériel : Nikon FM 10

péllicule : Fuji SUperia Extra 400 iso

A l'autre bout du monde - par Asophie

En Australie.

Seul - par PJ -

Je suis au bas de l'ombre je suis au bras de l'ombre,

seul,

et si je m'endors, c'est pour ne plus rêver.

réglages : on s'en fout

matériel : mon Nikon

péllicule : Ilford

Paris au petit jour - par PJ -

Juillet 2007...

...6h00...

...Paris s'éveille

et,

le soleil est déjà là.

réglages : 2/1s à 3.5

matériel : Nikon FM 10

péllicule : Fuji Superia Extra 400 iso